MY SIMPLE LIFE
« Tu sais parfois, je te comprends pas Charlotte. il est le capitaine de l'équipe de football. lui et toi, vous ferez le couple parfait. » Emily est son envie de me trouver l'homme parfait qui aille à merveille avec mon statut au lycée. pour moi, c'est un peu n'importe quoi mais je la laisse faire car ça lui fait plaisir. pom-pom girl et reine du bal de printemps, je n'ai pas à me plaindre. mon physique est la chose dont je fais le plus attention en même temps, je veux devenir styliste. je regarde Emily en souriant en m'étirant. parfois, je me dis que j'ai de la chance. contrairement au trois quart du lycée, mes parents sont toujours ensemble, ils ont de l'argent et ils ne sont pas fous. ça me plait de voir un amour comme le leur. ils sont ensembles depuis tellement d'années. jamais une engueulade ou très rarement. ils sont présents à la maison.
« Je le connais même pas. et puis, il a pas l'air d'avoir beaucoup de discussions. c'est tout partit dans ses muscles. » ah oui en passant tout le monde pense que je couche avec n'importe qui, et ce n'est pas le cas. des fausses rumeurs, qui ne montrent pas que je ne suis sortit qu'avec trois gars depuis deux ans et que je n'ai couché qu'avec un seul. le dernier. je cherche encore le prince charmant, et je sais que c'est idiot. mais j'ai ce côté rêveuse.
« Tu t'en fous. il te fera gagner le prochain bal. tu auras fait un sans faute. Charlie, parfois j'ai envie de t'ouvrir les yeux. » c'est elle qui me dit ça alors que ça fait deux ans qu'elle sort avec ce geek de l'association informatique du lycée. elle me dit que je dois sortir avec le plus populaire alors qu'elle sort avec le parfait gars qu'on qualifie dans les loosers. parfois, je me dis qu'elle pouvait comprendre ce que je voulais. mais apparemment, elle veut vivre sa vie populaire à travers moi. chacun son trip après tout. je me redressais et voyais que cet abruti de capitaine de football était entrain de me lorgner. je lui fis un petit signe de la main avec un sourire forcé. je pouvais jouer avec ça et lui faire croire qu'il avait ses chances alors que ce n'était pas le cas. être populaire, apporte des avantages au sein de cet établissement. j'en profite et je l'avoue. certains pouvaient me traiter de poufiasse ou de conne, ça m'était égale. ma vie me plaisait et c'est tout ce qui comptait.
« je veux bien essayer mais juste pour te faire plaisir. » c'était notre dernière année et autant en profiter alors que peut-être l'année prochaine nous serions séparé. j'attrapais mon sac, embrassait ma meilleure amie et partait avec mon grand frère.
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THE BEGINNING OF THE HELL.
il y a des matins où on pense avoir encore une journée ordinaire. se lever, se préparer, aller au bureau, travailler, rentrer, manger et coudre. et puis on recommence encore et encore. je ne déteste pas mon emploi de journaliste dans ce magasine de mode. comme d'habitude, je sors de mon appartement. et là, tout semble bizarre. je vois des gens partir de partout. j'ai un mauvais pressentiment. un très mauvais pressentiment. alors au lieu de prendre le train pour au travail, je vais dans l'autre sens. mes parents habitent en banlieue avec ma petite sœur. le quartier a toujours été calme et ça ne déroge pas à la règle. à l'arrêt de bus, je marche jusqu'à la quatrième maison. une jolie petite maison jaune claire avec les bords blancs. quelqu'un s'approche de moi bizarrement et je me mets à courir. entrant dans notre maison en fermant la porte rapidement. je pose mon manteau dans l'entrée.
« MAMAN. PAPA. il y a quelqu'un ? c'est moi, Charlotte. » je vois du sang sur le carrelage de la cuisine et d'un seul coup, papa arrive. ça démarche est étrange. au moment où il est tout proche, je me rends compte que ses yeux sont bizarres et qu'il a une morsure horrible sur le bras. je porte ma main à ma bouche. ce n'est plus papa. vu son visage terrible, ça ne peut plus être lui surtout quand il ouvre sa bouche comme s'il voulait me manger. il se jette sur moi. je lui donne un coup dans le ventre le faisant tomber au loin. j'attrape le premier truc que je trouve dans la cuisine, un couteau. il fonce de nouveau sur moi et je lui enfonce le couteau droit dans l'œil. il tombe au sol et je regarde ce cadavre horrifié. la peur prend possession de mon corps. je ressens des frissons de partout. je sais que papa laisse une batte de baseball dans un placard, je l'attrape et la tient en haut. mes mains sont moites et tremblantes.
« MAMAN. MAMAN. » des larmes commencent à couler le long de mes joues. je n'arrive pas à croire que je viens de tuer mon propre père qui a essayé de me mordre au bras. je monte les escaliers doucement, ma batte dans la main. j'essaye de ne pas faire craquer l'escalier. une fois à l'étage, je me dirige tout droit vers la chambre de mes parents. maman est là aussi en face de moi avec le même visage, la même démarche. cette fois, je suis prête. je la frappe directement à la tête. elle tombe mais se redresse. je frappe à nouveau. et encore jusqu'à qu'elle ne se lève plus. l'horreur du spectacle me fait sortir mes trippes dans un coin de la salle. je m'essuie la bouche du revers de ma manche en ne trouvant pas la force de continuer. je ne sais pas ce qui se passe, je ne sais pas pourquoi mes parents étaient de la sorte. je sais juste que ce n'était plus eux et plus mes parents. deux personnes qui avaient leur apparence. je fais le tour de la maison en ne trouvant pas ma petite sœur. elle n'est pas là et c'est dans le jardin que je trouve une marre de sang avec un bout de ce ne sait pas quoi et un bout de tissus de ma sœur. je ne veux pas savoir ce qui s'est passé et pourquoi il y a ce truc immonde dans le jardin. je me laisse tomber sur l'herbe fraîche à genoux en laissant mes larmes perlaient. je n'arrive pas à croire ce qui se passe en ce moment même. je m'étais levé comme d'habitude et même mon réveil avait son affreuse sonnerie. je regardais mon portable en ne voyant aucun appel de mon boss. bizarre quand on s'est qu'il ne supporte pas une minute de retard. au moment où je redresse la tête, je vois Madame Steele et juste à sa démarche, je sais qu'elle n'est plus cette voisine adorable qui m'offrait tous le temps mes cookies préférés.
« je crois que je ferais mieux de partir d'ici. » je me lève et me met à courir. je cours m'enfermer dans la maison. c'est dans ma chambre que je trouve refuge en me blottissant dans un coin après avoir fait en sorte que personne ne puisse entrer.
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AND ONE DAY, SHE CHANGES.
je courais à travers les bois, deux rôdeurs à mes fesses. je tournais ma tête pour les regarder essayant de remettre une flèche dans mon arbalète. je dois dire qu'il m'a fallut du temps pour réussir à utiliser cette arme que j'avais trouvé dans le grenier de la maison. ça m'avait fait rappeler que papa s'en servait en Irlande pour aller chasser le chevreuil. maman détestait qu'on est ce genre d'armes entre les mains et moi, qui pensait que je n'en utiliserais jamais aucune. j'étais désormais différente d'avant. je n'étais plus la fille naïve qui pensait plus à son style vestimentaire et son vernis. ça n'avait plus d'importance. j'étais plus forte, moins fragile. j'ai appris à vivre dans ce monde et à me débrouiller toute seule. ma flèche mise sur mon arbalète, j'étais prête à lui exploser la cervelle. seulement, un nouveau coup d'œil et plus de rôdeurs. mais un cri transperça le silence de cette forêt. je fis demi-tour et tomber sur les deux rôdeurs entrain de s'attaquer à un couple.
« baissez-vous ! » criais-je à la femme qui le fit immédiatement. je tirais ma flèche qui vint se planter à l'arrière du crâne du rôdeur et dont le cadavre s'écroula sur la demoiselle. je n'avais pas le temps de remettre une flèche dans mon arbalète, j'attrapais la machette que je gardais à ma ceinture. la femme était coincé sous le cadavre et elle continuait à crier. je lui fis signe de se taire pour que le rôdeur ne se rende pas compte de sa présence. trois petits mouvements et le rodeur se retrouvait avec le bout de ma lame dans son crâne. je m'approchais de lui et posant mon pieds, sur son crâne, je récupérais mon arme mais aussi ma flèche sur l'autre. je poussais le cadavre du premier pour aider la demoiselle à sortir de dessous.
« Vous allez bien ? » demandais-je en regardant si elle n'avait pas une morsure de rôdeur. car si ça avait été le cas, j'aurais dû mettre fin à sa vie avant qu'elle ne meurt en souffrant et qu'elle devienne comme lui.
« Oui... euh non. je ne sais pas en faite. et mon petit ami. » son petit ami n'avait pas donné signe de vie depuis que j'étais venue à leur rescousse. je m'accroupissais vers le jeune homme posant ma main sur son cou. plus aucun battement de cœur. son bras droit était recouvert de deux morsures dont l'une lui avait retiré la moitié du bras. et je ne parlais pas du reste. il était mort et il fallait mettre hors de service son cerveau avant qu'il ne se réveille en zombie. ça ne me faisait plus rien de devoir tuer une personne. ce n'était pas vraiment la tuer puisqu'elle était déjà morte.
« votre petit-ami est mort. je dois... » elle me regarda avec de grands yeux et se jeta sur le corps de son amour. ça aurait pû me faire de la peine par le passé, seulement, je ne connaissais pas cette jeune femme. je ne pouvais faire semblant d'être malheureuse.
« Non. ne dites pas une telle chose. il mérite une tombe. » une tombe ! mais dans quel monde, elle vivait. elle n'avait pas ouvert les yeux et pensait toujours se trouver dans le pays des bisounours. l'homme bougea les bras. la demoiselle se mit à sourire comme idiote posant ses mains sur le visage de son petit-ami. je m'approchais d'eux, prête à la secourir de nouveau. elle se pensait heureuse. seulement, ce n'était pas son petit-ami mais un mort. il était lent pour l'instant mai déjà je voyais son envie de la croquer. j'abattais ma lame sur la tête de l'homme sous le cri de la demoiselle.
« je voulais vous prévenir. ce n'était plus lui. il allait vous dévorer comme n'importe qui. maintenant, soit vous restez là à pleurer jusqu'à vous faire dévorer vivante, soit vous venez avec moi. » j'étais seule depuis des mois mais je n'allais pas la laisser là en plein milieu de cette forêt comme repas vivant des rôdeurs. je me devais d'au moins la mener jusqu'à un endroit tranquille. elle pleura quelques secondes puis elle se mit à côté de moi avec les yeux rougis.