Elle est là, les yeux remplis pleins de rêves de petite fille dans un château digne de celui des princes des films Disney. Elle ne sautille pas, ne court pas, ne crie pas. Elle doit être la fille parfaite, elle est l’héritière d’une des plus grandes familles d’Angleterre et se doit de se comporter en conséquences même si ce n’est pas toujours simple. Sa mère l’a amené chez son oncle, ça ne la dérange pas, il est très gentil. Alors, qu’elle suivait sa mère et son oncle, la tête bien haute, le pas royal, elle s’arrête sur un objet qu’elle n’a vu uniquement dans des films.
« MARGAERY! MARGAERY! Ah! Tu es là, mon cœur, je t’ai dit de bien nous suivre. » Elle tourne la tête vers sa mère pendant une durée de cinq secondes puis retourne à l’objet qui la fascinait. Ce n’est pas une enfant impolie mais quand elle s’intéresse à quelque chose, elle ne fait semblant. Son oncle pose une main paternel sur son épaule et avec un petit rire lui demande
« tu l’aimes bien? » Elle n’en a jamais vu, pas pour de vrai. Elle n’a d’ailleurs jamais vu d’armes de sa vie. L’arme la plus effrayante qu’elle ait pu voir et le couteau dont la bonne se sert pour cuisiner. Mais, me diriez-vous, quelle petite fille souhaiterait voir une arme? Aucune, et Margaery n’est pas passionnée des armes mais c’est une jeune fille dont l’esprit est remplie de rêves d’aventures amusantes. Mais, il faut bien avouer que c’est assez impressionnant, sans doute plus qu’un pistolet.
« C’est un vrai, tonton? » Il le sort de son étui. C’est impressionnant, il faut le dire, ça en jette.
« Vrai de vrai, ma petite Margaery. » Il le lui tend.
« Tiens, prends-le mais fais attention, ça coupe. » Elle le saisit de ses deux mains avec la plus grande des précautions. Elle n’y croit pas, elle se sent comme une actrices de films japonais, elle espère quand même que ses yeux ne vont pas se mettre à brider.
« Wahou! Je n’arrive pas à croire que je tiens un katakana dans les mains. » Elle fait quelques gestes avec, pas trop violent. Elle est prudente, elle sait que ça peut être dangereux, elle n’est pas idiote et ne tient pas à transpercer son oncle.
« Un katana, on dit un katana, ma petite Margaery. » Katakana, c’est plus beau, plus drôle. Elle le rend à son oncle. A en voir la tête que fait sa mère, elle n’est pas d’avis qu’il est une bonne chose pour sa fille de jouer avec un katana. Margaery, elle, aime bien.
Cela fait deux jours que la plus jeune fille de Margaery, Elizabeth est née. Margaery la berce dans ses bras mais ignore quand son époux rentrera de son voyage d’affaire. Par téléphone, il disait qu’il essaierait de l’écourter pour être avec elle et voir leur fille. Elle espérait qu’il rentrerait bientôt, elle n’avait pas pu venir avec lui à cause de sa grossesse. La bonne entre en trombe dans la chambre de Margaery.
« Madame, votre mari est là! » Margaery n’a pas le temps de se lever du lit sur lequel elle est assise qu’il entre aussitôt dans leur chambre. La bonne disparait aussi vite que ce qu’elle est apparu. Et il vient s’assoir à côté d’elle.
« Elle est magnifique! » Il embrasse le petit bébé sur le front et recommence le geste sur sa femme.
« Tout va bien? Pas de complication? » Elle secoue la tête de gauche à droite. Elle a toujours craint que ses grossesses tournent mal. Sa mère n’a eu que Margaery comme unique enfant et le nombre de fausse-grossesse qu’elle a pu faire est immense. Margaery a deux enfants en parfaite santé, Peter qui aura bientôt cinq ans et Elizabeth qui est fraichement née. Margaery dépose son jeune bébé dans son landau et vient s’allonger auprès de son époux. Elle sent ses bras chaud et protecteur qui l’entoure, ce qui lui fait un bien inimaginable. [olor=seagreen]« Je suis contente que tu sois rentré. »[/color] Il dépose un baiser sur les lèvres de son épouse.
« Je t’aime. » Un sourire s’éclaire sur la visage de la Margaery. Elle a toute sa vie rêvé de vivre ce genre de moment d’amour.
« Je t’aime aussi. »Elle sent son corps trembler. Elle n’est pas une combattante, pas une survivante. Sa fille a perdu son doudou et son père est allé l’aider à le chercher.
« Tiens, le voilà, le petit coquin. » Margaery voit Elizabeth courir vers elle et son époux qui la suit de près. Sa petite fille est déjà arrivée à ses pied quand elle voit la pire chose qu’une épousse puisse voir. Une de ces choses attrape son mari et commenct à le manger littéralement. Un cri strident sort de la bouche de Margaery, le cri le plus horrifiant que l’on puisse entendre. Il regarde sa femme qui se sent incapable de bouger, à l’image de ses deux enfants.
« Pardonne-moi, mon cœur. » Elle le voit se faire dévorer et croit mourir sur place. Elle prend ses enfants par la main, et court avec eux. Elle a encore les larmes aux yeux mais ne peut pas les laisser mourir. Pas ses enfants! Ils sont tout ce qui lui reste dans ce monde dans lequel elle n’a pas envie de vivre seule. Elle tombe, elle ne sait pas si elle a trébuché sur un corps ou si on l’a fait tomber. Mais elle voit une immonde créature apparaitre derrière elle et crie à ses enfants
« Courez! Courez! » Elle ne sait pas s’ils pourront vivre, sans leur père, sans leur mère, sans personne. Mais il n’y a rien d’autre qu’ils puissent faire que de courir. Elle voit une de ces choses l’approcher, elle va s’accrocher à sa jambe, la dévorer, la tuer. Et sans même qu’elle s’y attendent, on tire dessus. Elle accorde un bref regard à son sauveur, trop occupée par la survie de ses enfants. Elle court, repère ses enfants.
« Courez, les enfants! Je suis juste derrière vous! Ne ralentissez pas! » La souffrance d’avoir vu son époux mourir ne devait pas être suffisamment horrible car des terribles créatures se jetèrent aussi sur ses enfants. Un cri, le pire d’entre tous, peut-être pire encore que celui qu’elle a poussé à la mort de son mari, si c’est possible. Elle tombe à genoux. On va venir la tuer elle-aussi, elle n’a qu’à attendre, ce sera bientôt son tour, elle ferme les yeux, elle n‘est rien sans sa famille. Son sauveur - bien qu’elle ne se sente pas sauvée - pose une main sur son épaule, lui dit de le suivre. Il l’emmène dans un endroit clos. Elle croit qu’il veut le protéger mais ignore encore qu’il va la détruire. Elle se rend compte que quelque chose ne va pas à sa façon de parler, qui lui donner des frissons. Puis elle sent sa main caresser sa cuisse, elle le gifle et tente de sortir mais il la frappe, l’attrape par les hanches et la lance au sol à la manière d’un sac à patate. Elle crie et à chaque fois qu’elle tente de se débattre, il la frappe. Elle finit par ne plus se sentir capable de crier. Elle ne peut cesser de penser à sa famille qui n’existe plus. Elle ne peut rien faire pour l‘arrêter. Il la viole.
Elle l’a repérée. Son côté monstre, sa façon de respirer la dégoute. Elle arrive derrière lui, il sursaute, s’attendant surement à un monstre d’une toute autre apparence.
« Tu te rappelles de moi? » Il réfléchit, se demandant où il a rencontré cette femme aux yeux de haine. Il ne lui faut pas plus de dix secondes pour se remémorer un souvenir qui restera à jamais ancrée dans la mémoire de Margaery. Il baisse la tête de bas en haut. La dernière fois, elle n’était qu’une pauvre femme, effrayée. Maintenant, elle se sent pleine de courage et de haine.
« Tu sais que juste avant que tu me touches… Que dis-je? Que tu me violes! J’étais mariée, j’avais des enfants. » Il baisse la tête. En cet instant, elle était terrifiante. Leur rencontre ne date pas de très longtemps, une semaine au plus tard mais elle s’est forgée une armure pour cette rencontre.
«Vous êtes mariée? Je… » « Je ne le suis plus. » Elle sourit, pas un sourire qu’elle faisait à son époux après qu’il lui offre un baiser. Nul mot ne pourrait décrire ce que signifie e sourire. Sadisme? Haine? Tristesse?
« Morts! Pouf! Envolé! Et quelques minutes après tu m‘as violée. » Comme si cette journée n’avait pas été un enfer suffisant! Elle lui montre son katana. Elle veut le découper avec. La seule chose à se demander est si elle le fera, si elle en sera capable.
« Mon oncle m’a offert ça à mon mariage. Bizarre, n’est-ce pas? Je l’ai déjà pris dans mes mains, fais quelques gestes avec mais j’ai toujours eu peur de blesser quelqu’un. Et puis, il devait être hors de portée de mes enfants, bien sûr. J’aimerais bien m’en servir, voir si ça coupe autant que ce qu’on me l’a dit. » C’est à ce moment qu’il comprend qu’il doit courir, mais elle court après lui et le coince dans une impasse. Elle le découpe en morceau avec son katana. Elle regarde ce qui reste de son corps et ne ressent aucune tristesse, aucune culpabilité, juste un besoin qui a été satisfait. Elle voit apparaitre des zombies, deux ou trois.
« Eh bien, approchez! » Elle fait des mouvements avec son katana et les tue à la même manière que celle de son violeur.
Cinq, elle en avait eu cinq, seule. C’est plus facile de les tuer que ce que ça en a l’air. Elle a entendu dire qu’elle est très forte, la meilleure mais elle n’est pas d’accord. Elle n’est pas faible et sait se défendre mais il doit y avoir plus fort qu’elle. Elle n’a cherché à apprendre à se battre et à se défendre qu’au moment où elle en a eu besoin. C’était soit tué, soit être tué. Et elle a choisi la première option. Certains ont eu un entrainement poussé toute leur vie, ils ont été soldat ou elle-ne-sait-quoi qu’il leur a permis de survivre. Certes, comparé à ce qu’elle était une certaine époque où elle n’était rien de plus qu’une épouse et une mère, elle est devenue incroyablement forte. Peu de personne ont pu réussir une reconversion digne de celle de Margaery qui a refusé de baisser les bras, elle est restée forte, solide. Elle est devenue une survivante.
« Mary! » Elle ferme les yeux, de désespoir. Pas un vrai désespoir, un désespoir devant les pensées qu’il peut arriver à l’être humain d’émettre. Elle se retourne et fait la moue pour montrer qu’elle ne veut pas retourner à cette conversation qui n’a ni queue ni tête. Avant même que les trois hommes qui l’approchent aient le temps d’en dire plus, elle rétorque.
« Non! J’ai dit non! » Ils en ont déjà parlé et elle s’y était déjà opposé. Leur décision n’est pas une décision qui se prend à la légère, ce qu’ils ne doivent pas comprendre.
« Ecoute-nous, Mary! Tu es celle qu’il nous faut! On a besoin de toi comme guide! Tu es forte, tu n’as peur de rien, tu te bats mieux que personne et tu as déjà pris des initiatives! » Un point pour lui. Elle a déjà prise des initiatives, des initiatives n’ayant pas échoué. Si elle avait pensé que ça leur donnerait des idées, elle se serait tût et les aurait tous laissé mourir. Non, bien sûr que non. Elle n’aurait jamais fait ça. Des initiatives qui leur ont permis de se défendre, de survivre et de se débarrasser de l’ennemi. Elle les a prises parce qu’il le fallait.
« Regardez-moi, deux minutes. Je ne suis qu’une femme, je ne suis pas une guerrière! Je ne suis ni votre chef, ni votre leader, ni ce que vous pensez que je suis! » Ce regard qu’elle a devrait pouvoir faire taire n’importe qui, en principe Elle s’en sert quand elle veut se débarrasser d’une compagnie.
« Mary. Inconsciemment, on t’a déjà tous choisi. »Leader du refuge et de ses réfugiés, voilà ce qu’on avait fait de Margaery. Aucun des réfugiés ne sait qu’elle a été un jour une épouse et une mère et ils ne le sauront jamais. C’est une jeune femme d’une riche famille, elle écrivait des livres qui avaient plus ou moins de succès mais n’a jamais eu d’enfants et n’a jamais été marié. Elle avait une vie plutôt simple et n’avait pas de réelles attaches, elle n’était liée à personne. C’est ce que tous savent ou plutôt pensent savoir. Elle s’est crée un personnage, elle ne tient pas à ce qui que ce soit découvre ce qu’elle a perdu, elle deviendrait moins impressionnante, moins leader, elle leur ferai pitié et elle refuse cette idée. Elle a laissé le passe très loin derrière elle. Le passé est passé et doit rester passé. Elle est devenue extrêmement forte, une machine à tuer des êtres qui ne sont ni morts, ni vivants, bien que son premier meurtre soit celui d’un homme. Elle est maligne et courageuse, elle réussit à leur donner des missions et stratégies en tout genre afin de tuer ce qui menace l’extinction de l’humanité, sans se faire tuer, c’est toujours mieux. Margaery regarde une petite fille, pensive, elle doit avoir douze ans, l’âge qu’avait son fils quand il a été tué. Elle a passé sa journée à tuer ces monstres, pas tellement par idée de vengeance, peut-être un peu, elle veut se débarasser d’eux, elle veut juste que l’espère humaine survive. Elle l’aime bien cette petite, elle lui apprend à se battre et à se défendre, de temps en temps. Elle ne devrait pas, elle s’attache et ne veut pas s’attacher, plus maintenant.
THE @lice/laura
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votre pays +francia, amigos.
fréquence de connexion + assez baisse en ce moment, étant en révision de bac
où as-tu découvert le forum + bazzart.
si quelque chose te dérange, on veut savoir : + je suis pas une faible petite humaine d'abord
mais évidemment, la force est avec moi
sors-tu de ta petite cervelle + () je suis fabriqué made in mon imagination
maintenant tu peux te lâcher tout est permis + le premier zombie qui touche à ma cervelle, il va souffrir
- Code:
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[b]KATIE MCGRATH[/b] ☞ [i]margaery e. winter[/i]