VOUS ETES DES HÉROS Kyran Sveyl Lewis ★ "Hell is empty and all the devils are here" 4102579639
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 Kyran Sveyl Lewis ★ "Hell is empty and all the devils are here"

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Kyran S. Lewis
Kyran S. Lewis
un petit trésor à l'état pur

→ Rôdeurs tués : 33
→ Age : 22 ans
→ Camp de survie : The refuge

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MessageSujet: Kyran Sveyl Lewis ★ "Hell is empty and all the devils are here"   Kyran Sveyl Lewis ★ "Hell is empty and all the devils are here" EmptyDim 8 Juin - 15:36

surnom → // âge →  22 ans. lieu de naissance → Phoenix, Arizona. nationalité → américaine situation amoureuse →  Célibataire. ancien métier →  étudiant en ingénierie électronique. caractère → renfermé, protecteur, intelligent, froid au premier abord, impulsif, débrouillard, méfiant, courageux, autonome, s'attache trop vite.  

THE REFUGE

les geeks ou les fouines.
pense que sa soeur est la seule chose qu'il lui reste. ∞ est méfiant mais extrêmement sensible bien qu'il ne le montre pas. ∞ A perdu sa mère lorsqu'il avait huit ans. ∞ Sait pratiquement tout faire en électronique. ∞ Cache souvent son talent tout comme sa personnalité. ∞ S'il parait froid au premier abord, c'est en fait quelqu'un de particulièrement aimant qui a tendance à s'attacher très vite, ce qu'il déteste. ∞ Il sait chasser.  


Kyran Sveyl Lewis
Maintenant courage, ou dégage.

SAVE MY LIFE, PLEASE !

Je me souviens de ce jour fatidique comme si c'était hier et pourtant, c'était il y a quatorze ans. Il avait fait beau toute la journée puis il s'était soudain mis à pleuvoir des cordes aux environs de seize heures. En Arizona, la pluie n'est pas vraiment chose courante, c'est même plutôt rare. Et nous étions encore moins habitués aux averses de cette envergure. J'étais absolument émerveillé et hypnotisé par cette pluie diluvienne. A telle point que je n'en vit pas la dernière heure passer. Je n'avais de cesse de jeter des regards avides vers les fenêtres, avec cette envie irrépressible de sortir et d'aller patauger dans les flaques qui me tenait au corps. Lorsque la cloche qui annonçait la fin des cours sonna, je me précipitais dehors sous la pluie tambourinante et appréciais ce moment privilégié que m'offrait la nature. J'avais toujours baigné dans un certain nombre de pratiques que certains jugeraient douteuses ou inadaptées à un enfant. Tout d'abord, depuis que j'avais cinq ans, mon père avait coutume de m'emmener avec lui à la chasse. J'avais toujours été un enfant très actif mais plutôt silencieux et extrêmement débrouillard. Je m'étais donc très vite révélé excellent dans l'exercice de la chasse, tout d'abord pour fabriquer des pièges efficaces puis pour tuer et dépecer des animaux. Du lapin au chevreuil, j'avais observé mon père puis répété ses gestes. Je le savais fier de moi à chaque fois que j'abattais ou attrapais un animal dans un de mes pièges. C'est ainsi que j'attrapais mon premier lapin à cinq ans et que je tuais avec un fusil dès l'âge de sept ans. Mon père rayonnait à chaque fois qu'on allait à la chasse, ce qui me rendait particulièrement heureux. La deuxième chose à laquelle je fût initié fût l'ésotérisme avec ma mère. Elle croyait dur comme fer à toutes ces histoires de destin, de karma, de cosmos, de voyance et ainsi de suite. Elle m'initia donc à l'art de tirer les cartes, comme elle appelait ça et m'apprit à croire à toutes sortes de choses. Ma grand-mère était une wiccan et y croyait fermement, ce qui avait déteint sur ma mère, les rendant toutes les deux presque magique à travers mes yeux d'enfant.
Je m'amusais donc à sauter dans les flaques et à essayer d'avaler la pluie pendant une bonne demi-heure. C'est lorsque je fut complètement trempé, de la tête aux pieds, et que je vis que tout le monde était déjà parti sauf moi que je compris qu'il y avait un problème. Ma mère était très peu en retard, elle prenait la ponctualité très à coeur, en particulier en ce qui concernait la famille. Ne la voyant pas arriver, je décidais de rentrer à pieds. Après tout, je connaissais le chemin de la maison et ce n'était pas si loin. Je manquais plusieurs fois de me faire renverser en rentrant chez moi en courant et faillit faire plusieurs fois des crises cardiaque en entendant le voitures freiner brutalement et me klaxonner mais cela finit à chaque fois en crises de rire. Je fini enfin par arriver chez moi mais tout était fermé, aucune lumière n'était allumée et aucune voiture n'était présente. J'allais donc toquer chez la voisine, qui était une grande amie de ma mère et me donna un goûter et des vêtements secs en attendant le retour de mes parents. Je vit rapidement qu'elle s'inquiétait, ses sourires avaient l'air faux, elle faisait les cents pas et n'arrêtait pas de tripoter sa chemise en lin. Elle me mit un film sur sa télévision et je finis par m'endormir devant. C'est mon père qui me sortit de mon sommeil en me secouant doucement. J'ouvris les yeux lentement et vit que mon père avait pleuré. Je me redressait aussitôt. Mon père ne pleurait jamais. C'était le plus fort, le plus beau, le meilleur, bref il était tout à fait inconcevable qu'il pleure et pourtant c'était bel et bien arrivé. Je remarquais du coin de l'oeil qu'il faisait nuit. La voisine n'arrêtait pas de questionner mon père mais il gardait la bouche insupportablement hermétique. J'aurais moi aussi bien aimé savoir ce qu'il s'était passé.
Il me ramena chez nous sans desserrer les lèvres. J'y retrouvais ma petite soeur, alors âgée d'à peine trois ans. Ma mère n'était en revanche toujours pas là. J'osais alors poser une question à mon père, qui semblait bouleversé. Papa, où est maman ? La gifle vola et me fit tomber sur le sol de par sa violence. Mon père m'avait frappé. Il partit ensuite s'enfermer dans sa chambre et n'en ressortit plus pendant deux semaines. Je dût me débrouiller pour faire manger ma petite soeur, l'habiller et m'occuper d'elle du mieux que je pouvais. J'appris par mon professeur que ma mère était morte dans un accident de voiture le jour où il avait plut. Je pleurais une journée entière puis m'interdit de pleurer plus. Je devais m'occuper de ma petite soeur, c'était tout ce qui comptait.

Lorsque mon père sortit enfin de sa chambre, il avait l'air d'un véritable sauvage, une barbe drue lui était poussé et il avait les yeux rouge d'avoir trop pleuré ou pas assez dormi, ou encore un peu des deux. Il ne dit que quelque mots. Faites vos valises, on se tire de ce bled pourri. Je regardais ma petite soeur. Elle avait l'air terrifié. Je fit donc deux sacs, le mien et le sien, je n'y mit que le strict nécessaire, quelques vêtements, du nécessaire de toilette et son doudou. Puis nous sommes partis, comme ça, sans un au revoir à qui que ce soit. Mon père roula pendant de longues heures à travers plusieurs états. Kaylee, ma petite soeur, s'endormit contre moi. Et c'est à cet instant précis que je me promis de la protéger coûte que coûte de tout ce qui pourrait lui faire du mal, à commencer par notre père. Celui-ci ne desserra pas les dents pendant tout le trajet, je pus ainsi l'observer à loisir. Il avait été détruit par la mort de ma mère, je le voyais maintenant. La peine et la douleur l'avaient transformé en quelque chose qu'il n'avait encore jamais été, une sorte d'ours en hibernation qui pouvait se réveiller n'importe quand pour vous attaquer. C'est ainsi que je verrais mon père pendant le reste de sa vie. Mon père qui avait su se montrer si souriant et aimant à sa façon avant la mort de notre mère n'était plus. Nous finîmes par arriver le matin suivant dans la ville de Kansas City. J'appris plus tard que mon père s'y était trouvé un emploi en temps que garde chasse. Nous nous sommes installés dans une maison miteuse en banlieue, à l'orée de la forêt. Mon père a prit soin de nous inscrire dans la première école publique qu'il trouva puis me laissa me débrouiller avec Kaylee. La plupart du temps il était sortit, à la chasse ou au pub, on ne le voyait presque jamais. Il me laissait toujours un peu d'argent pour que je puisse acheter à manger pour ma soeur et moi. Je n'avais que huit ans lorsque ça a commencé et ma soeur trois. J'ai du me comporter en adulte dès mon plus jeune âge, l'aider à faire ses devoirs tout en faisant les miens, m'occuper d'elle du mieux que je le pouvais. J'avais eu un camarade qui était en famille d'accueil lorsque j'étais encore à Phoenix, il m'avait raconté comment ils l'avaient séparé de ses frères et soeurs et je n'avais vraiment pas envie qu'on me sépare de ma soeur. J'aurai été prêt à faire n'importe quoi pour qu'on la laisse avec moi. Kaylee avait ce sourire si particulier que ma mère avait eu de son vivant, celui qui donne envie de rire à n'importe qui, celui qui aurait fait sourire une pierre. D'ailleurs, elle avait tout de ma mère, du sourire aux long cheveux blonds, en passant par les yeux verts et rieurs. Tout en elle me donnait envie d'être fort, d'être grand, de faire tout ce qu'il fallait pour nous garder ensemble et en sécurité.
Dieu soit loué, j'étais intelligent de nature et j'étais doté d'une mémoire et d'un sens logique hors du commun, ce qui me permettait d'exceller en sciences et en mathématiques sans avoir à trop travailler. J'aidais ma soeur en parallèle du mieux que je pouvais. J'appris à cuisiner sur le tas, avec le peu que nous avions dans la cuisine que mon père n'avait pas prit le soin de remplir et à faire le ménage aussi rapidement que je pouvais pouvais engloutir mon repas (c'est-à-dire à une vitesse hallucinante).

Cette période pendant laquelle je ne fit rien d'autre que me substituer à mon père dura environ huit ans. Ce n'est que lorsque j'eus seize ans et Kaylee onze que nous avons commencé à nous partager les tâches et à avoir quelques amis. Kaylee et moi étions cependant très proches, elle était ma meilleure amie de toujours et je la protégeais toujours, même de loin. Je suis entré en onzième (première) et j'ai fait la connaissance de Timothy Hunt, un gringalet d'un bon mètre quatre-vingt six aussi fin qu'une brindille mais qui avait une intelligence hors du commun.
Lorsque j'arrivais au lycée ce matin là avec Kaylee, Tim était en train de faire engueuler par une de ces grandes pimbêches blondes qui peuplent tous les lycées et se prennent pour des reines sous prétexte qu'elles connaissent tout le monde, qu'elles sont riches et jolies, et qu'elles sortent avec le capitaine de l'équipe de football. Elle lui hurlait dessus sans scrupules et lui balançait des choses tellement méchantes à la tête que je cru un instant qu'il allait pleurer. Je ne le connaissais alors que vaguement, on avait eu l'occasion de travailler quelques fois ensemble lors des cours de sciences mais c'était tout. Cependant, devant son incapacité à répliquer devant cette fille si "populaire", je décidais d'intervenir en sa faveur. A ta place, j'éviterai de la ramener Coleen, y'a un tas de choses que t'aimerais pas que j'aille balancer à tes amis. lui dis-je sans quitter ses yeux du regard. Elle ne put qu'ouvrir la bouche de surprise devant cet affront publique que je venais de lui faire. Elle la referma, me fusilla du regard et s'éloigna rageusement. Bien entendu, je ne savais absolument rien sur elle ni sur quiconque d'ailleurs, mais je savais très bien que chacun avait ses petits secrets qu'il n'aimerait pas voir révélés au grand jour et il se trouvait que j'avais un talent inné pour le mensonge. La pauvre ne devait pas se douter une seule seconde que je me fichais totalement de sa minable petite existence. Je m'apprêtais à partir avec ma soeur lorsque quelqu'un m'attrapa par le bras pour me retenir. C'était Tim. Merci, mec ! Et voila. Deux mots qui scellent le début d'une amitié solide. Car Tim est effectivement devenu, non seulement mon premier ami à Kansas City mais également mon meilleur ami. Et ce depuis toujours.
Mon entrée en onzième ne fit pas que m'offrir un meilleur ami. Et pour cause, la vraie rencontre que je fis cette année là se passa en hiver. Je rentrais chez moi, seul comme chaque jeudi soir car ma soeur finissait beaucoup plus tôt que moi. Il faisait déjà nuit, et il neigeait. J'avais rarement vu de neige et ça m'émerveillais toujours. J'adorais voir les magnifiques flocons tourbillonner dans l'air glacial et voir un manteau blanc recouvrir les arbres, le sol, les toits. Ce soir là, j'entendis des éclats de voix provenant d'une maison sur la route, mais fidèle à moi-même, je m'en fichais complètement et continuais ma route en les ignorant. Du moins j'essayais. Mais c'était les cris d'une jeune femme que j'entendais et soudain, elle déboula en courant de la droite et me rentra dedans. Heureusement, solide sur mes appuis, vieille habitude que j'avais gardé du temps où j'allais à la chasse, je ne tombais pas. La fille était en sueur et semblait très en colère. C'était une jolie fille aux longs cheveux châtains que j'avais déjà croisée au lycée. Elle me repoussa avec brutalité et continua son chemin vers le parc. Je ne pus la quitter des yeux. Ce qui m'avait frappé chez elle, ce n'était pas se beauté. A vrai dire, c'était la marque violette qui s'étendait sur sa pommette, la sueur qui rendait son visage brillant et ses yeux scintillants de colère. J'en tombais instantanément amoureux. De ce genre d'amour qu'on ne ressent qu'adolescents, ceux qui nous font rêver pendant toutes nos années au lycée, ceux qui nous prennent au premier regard et qui nous empêchent de penser à autre chose. Qui nous déconcentrent et qui nous rendent d'une timidité maladive. J'allais être épris de cette fille pendant une année entière avant de décider d'aller lui parler. Il se révéla qu'elle était en fait quelqu'un de blessé et qu'elle avait désespérément besoin de quelqu'un pour la protéger et l'aimer. Et puisque c'est ce que je savais faire de mieux, c'est ce que je fis. Elle s'appelait Ebony et a été ma première petite amie. La seule que j'ai eu à vrai dire. J'avais ainsi deux personnes à protéger. Kaylee et Ebony. Je suis allé voir le père de celle-ci et lui ai poliment demander de laisser ma petite amie tranquille. Lorsqu'il m'a demandé de sortir de chez lui sous peine de me "prendre une rouste", je l'ai regardé dans les yeux et lui ai dit : Si tu touches encore Ebony, je te frapperais jusqu'à ce que tu me supplies à d'arrêter avec les mains. Parce que tu n'auras plus de dents pour le dire avec ta bouche. Puis, je suis sortis. Je ne sais pas vraiment si c'est le père qui a prit ma menace au sérieux ou si c'est Ebony qui m'a caché les fois où il l'avait frappée mais je n'en entendis plus parler. Après ça, je vécus les meilleures années de ma vie. Tout d'abord, mon père décida de revenir à la maison, comme un vrai père. Il se rasa et se remit à prendre notre foyer en charge, ce fut étrange au début, de plus, je me méfiais de lui, je savais qu'il n'était pas digne de confiance et qu'il pouvait replonger d'un instant à l'autre. Et je ne voulais en aucun cas qu'il entraîne ma petite soeur dans son sillage. Puis je baissais ma garde et pris plaisir à le compter à nouveau parmi nous. Il se remit à m'emmener à la chasse le dimanche matin et à nous cuisiner son lapin à la moutarde.
Ensuite, j'étais toujours en couple avec Ebony et j'avais l'impression de réussir à la protéger, ce qui me remplissait de fierté et de tendresse envers elle. Je n'ai jamais vraiment compris ce que c'était que d'être amoureux et je ne l'ai jamais vraiment été, mais j'aimais énormément Ebony.
Nous riions pour un rien, nous faisions un tas de bêtises, nous dansions, nous courrions, c'était vraiment les meilleurs moment de mon existence.

Un an après, je quittais le lycée, diplôme en poche. Mon père me paya l'université grâce aux économies que ma mère m'avait laissées sur un compte après son décès subit. J'entrais donc à l'université du Missouri de Kansas City dans le domaine des sciences, et plus précisément de l'ingénierie en électronique. Ayant toujours eu à me débrouiller moi-même avec ce que je trouvais, j'étais vite devenu un petit génie du bricolage, du bidouillage et de l'art de transformer un objet en tout autre chose. Et mes notes toujours aussi élevées en sciences m'avaient permis d'accéder à cette filière qui, en plus de m'intéresser un minimum, ne me demanderait quasiment pas d'effort. Je réussit plutôt bien dans cette branche, et pris plaisir à apprendre à fabriquer un tas de choses. C'est un soir de l'hiver 2012 qu'on m'apprit la nouvelle. Ma soeur, en faisant une prise de sang s'était découvert une leucémie. Lorsque je l'appris, je ressentis l'irrépressible envie de m'enfuir, de frapper quelqu'un, de hurler ou je ne sais quoi. Mais au lieu de cela, je restais de marbre. Ne desserrais pas les lèvres, ne mangeais plus. J'avais juré que je protègerai ma petite soeur. Mais comment est-ce que je pouvais me battre contre des fléaux invisibles comme ceux-là ? Qu'est-ce que je pouvais bien faire contre la nature qui s'en prenait à la seule personne que j'ai jamais aimée ? Le lendemain matin, je suis allé voir le médecin qui avait diagnostiqué la maladie de ma soeur et lui ai demandé des renseignements. Il m'a dit que la leucémie en était à la deuxième phase et que donc, son espérance de vie était de cinq à sept ans. Je m'écroulais. Cinq à sept ans. C'est le temps qu'il me restait avec Kaylee. Elle était tellement jeune, c'était tellement injuste. Si j'avais pu être malade à sa place, je n'aurais pas hésité un seul instant. Mais j'étais impuissant, je ne pouvais rien faire. Je rentrais chez moi, abattu et retrouvais Kaylee seule, dans le salon. Elle me regarda et me souris doucement. Kyran, je sais que je suis condamnée, mais il me reste encore du temps à vivre, alors ne me le gâche pas en faisant la tête, je t'en prie ! Je n'eus pas le choix que de sourire en retour. Je l'aimais tellement !
Les semaines qui suivirent, je m'appliquais à rire avec elle autant que possible et je devins encore plus surprotecteur que je ne l'étais déjà.
Puis Janvier arriva, et avec lui les prémices de cette épidémie qui nous détruirait tous. C'est cependant en février que nous nous sommes rendu compte de ce qu'il se passait réellement. Lorsqu'un reporter a été tué et est revenu à la "vie" en direct sur une chaîne de télévision câblée, la vidéo a ensuite fait le tour du monde sur la toile et je me suis aussitôt rendu compte que ça n'allait pas. J'interdit à Kaylee d'aller à l'école, fit des provisions et essayais malgré tout de rester un minimum calme et de ne pas me barrer dans la forêt avec Kaylee, monter au sommet d'une montagne et se cacher jusqu'à la fin des temps. La ville fut vite prise d'assaut. Il y eu d'abord toutes ces nouvelles sectes, qui prônaient un nouveaux Dieu et nous assuraient qu'il nous protègerait tous. Puis les chrétiens qui assurèrent que c'était la fin du monde. Les émeutes commencèrent en avril, les contaminés étaient de plus en plus nombreux et pouvaient maintenant évoluer librement en ville et vous mordre par surprise. Je ne faisais plus un pas sans mon couteau de chasse maintenant, je dormais même avec. En mai, ils décidèrent de commercialiser un vaccin. Je décidais d'attendre de voir ses effets avant d'amener ma soeur en faire un. Et j'eu raison, le vaccin décima les populations, des millions de personnes en moururent.


Ce fut durant ce mois-ci que je perdais mon père également. Nous avions décidé d'aller chasser, laissant ma petite soeur avec Ebony, barricadées dans la maison. J'avais pris son Baikal MP 153, un fusil de chasse que j'affectionnais particulièrement et avec lequel j'excellais à la chasse. Nous étions en train de chasser une biche lorsqu'un zombie nous tomba dessus. Nous ne l'avions ni vu, ni entendu venir mais il était là, il se jeta sur mon père sauvagement et le mordit à la base du cou. Sans hésiter une seconde, je le frappais au visage, si l'on peut apeller cela un visage, avec la crosse de mon fusil. Je m'appliquais à lui écrabouiller le crâne jusqu'à ce qu'il ne bouge plus. Outre le fait que dans les films où il y a des mort-vivants (vampires, zombie, etc) ils disent toujours qu'il faut leur couper la tête pour qu'ils ne reviennent pas, la tête est un des endroits les plus faciles à frapper. Elle est toujours à découvert et si on frappe au bon endroit, on peut terrasser quelqu'un très rapidement. Ca ne prit qu'une seconde mais c'était trop tard. Mon père tomba au sol en se tenant la gorge. Le sang ruisselait sur sa peau, ses vêtements et sur le sol. Le macabé avait touché son artère, il n'en avait plus pour longtemps. Il avait peur, je le voyait dans ses yeux. Il voulait parler mais n'y arrivait pas, il s'étouffait. Il me mit son fusil dans les mains et continua à s'étouffer lentement. Je levais mon fusil avec hésitation mais finis par lui tirer une balle dans la tête, mettant aussitôt fin à son agonie. J'étais sonné et choqué. Bouleversé. Je venais de tuer mon propre père en plus d'un zombie qui, même si j'étais conscient que ce n'était pas le cas, ressemblait à un être humain. J'allais m'écrouler sur le sol, à bout de force lorsqu'une image me vint en tête. Le doux visage de ma petite soeur, sa gorge délicate avec une énorme morsure et du sang qui ruisselait de cette ouverture béante. Je me mis alors à courir, courir aussi vite que je le pus. Lorsque j'arrivais près de la maison, je l'entendis hurler. De ce genre de hurlement qu'on n'émet que lorsqu'on est réellement terrifié, un hurlement à glacer le sang. Je piquais un sprint jusqu'à la porte de derrière que j'enfonçais littéralement. J'avais l'impression que rien, pas même un mur, n'aurai pu m'arrêter. Lorsque j'arrivais dans le salon, Ebony était allongée par terre, des morsures sur tout le corps, elle agonisait. Un zombie, certainement celui qui avait terrassé Ebony, avançait lentement mais inexorablement vers ma petite soeur qui était dos au mur. Un rictus de haine se dessina sur mes lèvres, je fonçais sur le zombie, attrapais un vieux chandelier qui traînait depuis des années sur un meuble en bois et le lui propulsais dans le crâne avec une violence que je n'aurais jamais soupçonnée avoir en moi. Le crâne du cadavre explosa sous l'impact et je franchis l'espace qui me séparait de ma petite soeur pour la serrer dans mes bras avec force. Elle était choquée, je pouvais le voir à sa figure pale. Elle ne parvint pas à prononcer un seul mot. J'entendis alors un bruit derrière moi et me retournais vivement. Non. J'écartai un bras devant ma petite soeur. Ebony était revenue, j'allais devoir la tuer elle aussi. Je décrochais lentement mon couteau de chasse qui était pendu à ma ceinture et serrais les dents. Lorsqu'elle s'approcha, je lui enfonçais délicatement le couteau affuté dans l'un de ses orbites et elle s'écroula sur le sol. Je tombais à genoux à mon tour et pleurais. Je n'avais jamais vraiment pleuré la mort de ma mère. Maintenant je pouvais pleurer la sienne, celle de mon père et celle d'Ebony. Je restais un long moment, là à pleurer. Ma soeur s'agenouilla à côté de moi et me prit dans ses bras. Nous sommes restés un long moment comme ça avant que je ne m'essuie les yeux et que je recommence à prendre les choses en main. Vas rassembler tes affaires, ne prend rien de plus que ce que tu peux porter. Elle partit silencieusement vers sa chambre pendant que je m'occupais de la cuisine. Je pris toutes les denrées non périssables que nous avions, puis je pris quelques affaires pour moi et l'attendis devant la porte d'entrée. Elle arriva avec un sac, elle n'avait vraiment du prendre que le stricte minimum, elle me sourit faiblement. Ce petit sourire me redonna le courage dont j'avais besoin. Nous sortîmes affronter le monde extérieur et chercher des survivants. Ma soeur ne pouvait pas vivre coupée du monde, elle allait péter un plomb, je le savais très bien. C'est comme ça que nous sommes tombés sur les Revivers au musée.
Leur ambiance était particulièrement malsaine, je l'ai sentit aussitôt. C'est lorsqu'ils décidèrent que ma soeur devrait "procréer les enfants de la race humaine" que nous sommes partis. Ma soeur était et resterait libre. Bien entendu, on a du s'échapper plutôt que partir, ils n'étaient pas du genre à laisser partir les gens, en particulier les femmes, et ma soeur, du fait de son jeune âge leur paraissait particulièrement apte à la reproduction. J'ai du tuer deux hommes pour que nous puissions nous échapper de cette secte infernale. Nous sommes ensuite tombés sur le Refuge. Mais cette fois, je reste sur mes gardes. Je sais que tout peu dégénérer au moindre problème et la seule chose qui m'importe est de défendre Kaylee, et ce, envers et contre tout.



Myu
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votre pays + France. fréquence de connexion + écrire ici. où  as-tu découvert le forum + Bazzart. si quelque chose te dérange, on veut savoir : + écrire ici. sors-tu de ta petite cervelle + (x) je suis fabriqué made in mon imagination () je suis un joli pv () je suis la création de la folie de quelqu'un pour rentrer le mot de passe, non c'est une blague + 22 ans, Kyran WALKER.maintenant tu peux te lâcher tout est permis + écrire ici.

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MessageSujet: Re: Kyran Sveyl Lewis ★ "Hell is empty and all the devils are here"   Kyran Sveyl Lewis ★ "Hell is empty and all the devils are here" EmptyDim 8 Juin - 16:01

BIENVENUE
max irons, excellent choix. j'ai hâte de voir ce que tu vas en faire.
bonne chance pour ta fiche. si tu as des questions, n'hésite pas.
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MessageSujet: Re: Kyran Sveyl Lewis ★ "Hell is empty and all the devils are here"   Kyran Sveyl Lewis ★ "Hell is empty and all the devils are here" EmptyDim 8 Juin - 18:02

Merci beaucoup :)
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MessageSujet: Re: Kyran Sveyl Lewis ★ "Hell is empty and all the devils are here"   Kyran Sveyl Lewis ★ "Hell is empty and all the devils are here" EmptyLun 9 Juin - 17:58

félicitations...
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maintenant on ne rigole plus. vous allez être propulsé parmi les zombies. vous pensiez que c'était le pays des bisounours. on ne va pas être affreux. on accepte que vous soyez entouré d'amis et d'ennemis ; alors on lâche ses armes quelques instants et on file par ICI. ne prenez pas vos jambes à votre cou, vous avez encore pleins de des choses à faire. c'est beau de faire partit d'un groupe seulement il faut être capable de servir à QUELQUE CHOSE. c'est vrai, il y a plus de zombies que d'êtres humains. mais n'oublions pas qu'à plusieurs, on est plus fort. on opte pour le GENRE HUMAIN. tout est bientôt terminé.

un peu de promotion pour ne pas finir seul au monde. imaginez que c'est un zombie et qu'il faut l'abattre. seulement, là c'est avec des messages donc on mitraille BAZZART de messages. et on vote, vote sur le TOP-SITE. vous arrivez au bout du message en espérant que ce n'était pas un calvaire.

BONNE CHANCE POUR RESTER EN VIE LE PLUS LONGTEMPS Kyran Sveyl Lewis ★ "Hell is empty and all the devils are here" 2845350077


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