So.. I've a problem doc ▬ [PV Arkan]

So... I've a problem...

« Il faisait tellement chaud qu'Ombeline n'avait pas beaucoup réussit à dormir. Elle n'avait fait que se tourner et se retourner dans son lit de fortune. C'était vers quatre heures du matin que la demoiselle avait décidé de se lever simplement vêtue d'une chemise – qu'elle avait piqué discrètement à Arkan – et d'une culotte. Elle prit sa serviette ainsi que ses fringues de la journée avant de se diriger lentement vers la salle de bain. Avançant à pas de velours parmi les dormeurs, la belle essayait de ne réveiller personne. Heureusement que que la journée allait être animée sinon, Ombeline risquait de s'ennuyer ferme encore une foi. Parce que faire la lessive et cuisiner, c'était franchement pas son truc... Mais genre, pas du tout hein. Elle cuisinait comme un crabe manchot et elle déchirait généralement les vêtements à laver donc...

« Arrivée dans la pièce, la demoiselle ferma la porte à clé. C'était rudimentaire, un sceau avec un peu d'eau froide avec une sorte d'éponge. Lorsqu'on vivait la fin du monde, il fallait se contenter de peu et ne surtout pas se plaindre d'avoir un toit sécurisé ainsi que de la nourriture régulièrement pour se sustenter. Elle se dévêtit, prit l'éponge et la trempa dans l'eau puis elle se lava. Qu'est-ce qu'elle pouvait rêver d'une bonne douche chaude avec du gel douche et du shampoing... Mais, c'était ainsi. Elle n'avait pas le choix. Une foi nettoyée, elle s'habilla d'une chemise blanche, d'un serre taille en cuir ainsi que d'un pantalon effet cuir, le tout noire également. Sortant de la pièce, elle se dirigea vers la cuisine ou ce qui en faisait office.

« S'installant sur une chaise, elle se servit un café – luxe extrême mais c'était elle qui l'avait ramené – et elle mangea un simple gâteau. Ils allaient bientôt partir et les gens se réveillaient enfin. Lorsque tout le monde fut prêt, Ombeline mit ses armes à sa ceinture et elle prit son arc. Ils allaient partir en expédition pour ramener des vivres. Genre des conserves, ce genre de chose. Le tunnel découvert plutôt dans le mois était une aide précieuse et ils passaient tout le temps par là maintenant, tentant de ne pas se faire repérer par les autres groupuscules présents dans la ville. Ils partirent tous dès qu'on en donna le signal, la jeune tueuse devant. Elle dégomma avec une flèche un ou deux rodeurs avant de scruter le magasin, s'assurant qu'ils ne craignaient rien avant de faire signe aux autres de sortir.

« Tout se passa pour le mieux jusqu'à ce qu'elle entendit un bruit comme un craquement et un cris. Ombeline accourut vers la source et vit l'un des hommes en train de se faire attaquer par un de ces foutus rodeurs. Rien de plus simple, vous me direz sauf qu'elle n'avait pas prit en compte le fait qu'un idiot allait foncé dans une étagère alors qu'elle tirait sur le gigolo mordeur. Et bam... Tout lui tomba dessus si bien qu'elle se déboîta l'épaule plutôt méchamment. Heureusement, les autres la sortirent de là et, une foi que tous eurent prit des vivres, ils repartirent dans le tunnel vite fait bien fait. Pestant longuement, la demoiselle hésita un moment avant d'aller voir le doc du camp. Cela ne l'enchantait vraiment pas. Grommelant, la demoiselle finit par aller dans l'antre du toubib et elle s'assit sur une chaise en soupirant longuement, s'attendant déjà aux réflexions futurs. »

-Hey, Arkan, ramène tes fesses, une étagère m'est tombée dessus. S'il te plait.

What did you do... again ?

La nuit du docteur avait été longue et pénible. La chaleur suffocante, mêlé aux quelques bourrasques paralysantes avaient eut raison de sa patience. Ses yeux, même clos, n'avaient sus trouver le repos tant convoiter. Une heure par ci, une heure par là, le tout sous des sursauts irritants et des réveilles intempestif de Stark, son berger allemand qui n'avait pas arrêté de se lever, encore et encore, dans le but de trouver LA place qui lui conviendrait le mieux. Pestant contre son animal, Arkan avait dans un moment de répit, trouver la position idéal pour se plonger dans les bras de Morphée. Pas de repos pour les guerriers comme on dit, c'est pour cela, il fallait l'avouer, que le repos était un traitement de roi que seul certain petit chanceux avaient le lux de s'offrir.

Alors qu'enfin le sommeille était venu s’immiscer sous les paupières du maître-chien, le groupe se réveille. Les draps se froissent, des chaussures claquent, des pleures de bébés raisonnent, des rires d'enfants crépitent. Même son chien, sous l'activité soudaine du refuge fini par se lever. Debout, sur ses larges pattes, il s'étire de tout son long, pliant ainsi son dos d'une étrange manière tout en redressant sa queue touffus vers le plafond. Sa gueule offre en trésor dentaire en babine retroussée et sa langue s'allonge en une forme tordue. Le bâillement de la bête met fin aux espoirs d'Arkan concernant une possible nuit prolongée. Le museau humide de l'animal vient se glisser sous les couvertures pour venir réveiller son maître. Procédé devenu prière depuis bientôt 5 ans.

Arkan surgit donc de ses « couvertures » entre deux craquements d'os. Ses bras en amas de vigueur s’élèvent en un étirement matinal. Ses larges mains d'homme se glisse sur sa nuque en un massage plus que superficiel et quand enfin ses jambes trouvent la force de bouger, il se lève. Un bâillement bestial, à l'image de son chien rend le tout particulièrement bruyant et grognon. Tel chien, tel maître. Notre duo s’ébroue les naseaux d'une claque d'eau sur le visage avant qu'Arkan ne se vêtisse d'un t-shirt ainsi qu'un jean quand son premier « client » vient frapper a ses « appartements ». La frimousse mal réveillée, mal rasée, il accueille une petite fille avec le sourire. Une femme d'une trentaine d'année, blonde, typé européenne la tient par la main. Inquiète, pour sûr, elle demande d'un mauvais accent si il est possible d’ausculter sa fille.

Toux sèche, nuque raide, poumons un tantinet bouchés. Il grimace intérieurement et fouille dans ce qui est devenu depuis longtemps sa boite a malice. Il sort un bâton de métal pour vérifier sa gorge. Par chance, rien n'est irrité. Arkan fini par sourire doucement et leur propose une quantité limité d'un sirop contre la toux. Il l'a trouvé en pillant une pharmacie il y a de ça deux trois mois. Cependant c'est bien le seul qu'il est réussis a trouver, il fallait donc se montrer précautionneux. Un demi verre de soda, a coupé en cinq ou six gorgées. Le luxe du sirop goût caramel n'était pas d'actualité... Même si la gamine toussait parfois a s'en arracher le gosier, Stark était une distraction plutôt efficace. Véritable mascotte du coin docteur, il faisait fondre rien que de par sa présence le cœur des petits et des grands. Tant d'animaux abandonner ou simplement délaissés aux mains de ces mangeurs de cervelle...

La consultation terminée, c'est une connaissance plutôt exotique qui vient rendre visite a Arkan. Il n'a pas l'habitude de la voir celle là. Elle est plutôt du genre solide et quand elle vient, ce n'est pas pour lui demander des Spasfons. Ombéline. Une femme forte, qui n'a pas froid au yeux. Difficile de vraiment dire si oui ou non elle était douée d'une quelque conque sorte de gentillesse. Car quand elle venait,c'était souvent pour jouer a notre protagoniste des tours de sarcasme et autres cynisme, cachant ainsi la plupart de ses grimaces de douleurs. Au milieu des autres réfugiés c'est sa voix qui porte le plus. Tenant son épaule, mine déconfite par une pointe de douleur, la brunette soupire de l'aide. Comment refuser. Arkan lui propose une mimine amicale pour la conduire un peu plus loin, histoire qu'il n'y ait pas un enfant surexcité qui lui défonce l'épaule d'avantage. Il ne faut pas une expertise d'expert pour voir que la demoiselle s'est déboîter l'épaule. Arkan soupire, passant sa main dans ses cheveux devenus gras.

▬ Comment tu fais pour te mettre dans un état pareille... C'est bien beau de jouer les héroïnes comme ça, mais si on te vole dans les plumes a chaque expédition, je ne donne pas chère de ta peau.

Le doc' s'approche donc, soucieux. Une main, douce, passe dans son dos pour en suivre les frémissements. Typique déboitage d'épaule vert l'arrière. Rien de vraiment grave, si ce n'est sur le long terme, qui risque de distraire en fougue douloureuse la mademoiselle. L'autre main, plus forte, se place devant. Il fallait être rapide, précis.

▬ Prête ?

A vrai dire, Arkan ne lui laisse pas le temps de répondre. Ses bras s'actionnent comme des leviers et la pression est là. Vers le bas, vers le haut, l'os glisse de son état libre pour se remboîter convenablement. Il retire alors ses mains de l'épaule blessé vers sa voisine intact pour maintenir le corps d'Ombéline droit tout en apportant une sorte de support physique.

▬ Ça va ?

Comme a chaque fois, par réflexe et par envie sans doute, Stark s'approche du limier pour pousser de sa truffe froide sa main serrée de douleur. Il cherche les caresses et Arkan sait mieux que quiconque que sa présence fait l'effet de la meilleure des morphines. Apaisant, délicat, rassurant, il est sans doute le meilleure remède qu'Arkan possède ici bas.

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Merci doc'.

« La jeune femme tenait son épaule de sa main blanche, retenant tant bien que mal de légers gémissements de douleurs par instant. Le pire, c'était quand elle marchait ou devait bouger son buste. C'est quand on a mal qu'on se rend compte qu'on a énormément besoin de tous ses membres intacts. Bordel, pourquoi cet idiot avait foncé dans l'étagère ? Elle lui demanderait et il avait intérêt à avoir une excellente explication à ce sujet. Surtout avec le barouf que ça avait fait, il devait maintenant y avoir énormément de zombies dans le hall. Il faudrait à nouveau tout nettoyer à cause d'un crapaud incapable de jugeote !

« Ombeline s'affala dans le siège tendu par le doc et se laissa faire, retirant difficilement sa chemise pour faciliter l'opération remise en place d'Arkan. Son sous-vêtement était prêt à partir en lambeau et on pouvait voir un arceau en métal légèrement rentrer dans la peau blanche de la demoiselle, juste en dessous de l'aisselle. Inspirant profondément, elle retint un grognement en sentant les doigts puissants de son ami – enfin elle le supposait – sur l'endroit exact où elle avait tellement mal. Elle eut juste le temps de mettre un gant dans sa bouche pour éviter de se mordre la langue que déjà, l'homme remettait son épaule en place. La douleur disparut presque instantanément. Bordel, ENFIN cette salope était partie. Elle remua légèrement son bras. Bon, c'était pas très folichon mais ça passerait très bien. Tant que la belle pouvait encore manier ses armes, elle se fichait d'avoir un pincement de douleur.

-Comment j'ai fais ? Un stupide mec a foncé dans une étagère au magasin et elle m'est tombée dessus alors que je tirais sur un geek pour sauver un autre. Maintenant, ça doit grouiller de saloperies. Merci en tout cas.

« La jeune femme sourit en voyant Stark et elle lui gratta gentiment la tête avant de se lever et de fouiller dans sa poche de pantalon. Elle en sortit une friandise pour chien et la donna à l'animal qui visiblement se régala. Ombeline adorait littéralement ce magnifique chien et tout le monde le savait d'ailleurs. C'était bien la seule personne avec laquelle elle faisait des câlins sans grogner. La belle se redressa et hocha la tête en direction de l'homme, souriant un peu.

-Ouais merci. Tu veux que je te ramène des médocs la prochaine foi ? J'ai vu qu'à l'étage il y avait une pharmacie.

« Elle désigna d'un signe de tête le magasin avant de poser sa main sur l'épaule encore douloureuse. Elle avait l'impression que ses muscles étaient endoloris et que son os allait à nouveau se déboîter à la moindre occasion. Ombeline s'assit ensuite sur une table un peu plus loin en regardant Arkan attentivement. C'était bien le seul qu'elle estimait égale à elle-même. C'était un leader né mais il refusait de prendre ce rôle. Pour elle, c'était idiot mais la demoiselle comprenait. Après tout, il y avait la sorte de gourou qui régissait le groupe et à qui la tueuse était censée obéir au doigt et à l'oeil. Mais... Ombeline n'aimait pas les ordres et surtout pas ceux qui mettaient des vies en danger inutilement. Bien que mettre la sienne en jeu n'était pas un soucis, au contraire.

-C'était quoi, ta vie avant ici ?

« Jamais la jeune femme n'avait posé ce genre de question à qui que ce soit. Non pas qu'elle s'en fichait mais elle repensait inévitablement à sa sœur qui était quelque part peut être même une geek maintenant. Et si un jour elle la croisait ? Ombeline ne savait pas ce qu'elle ferait. Pourrait-elle faire comme toujours ? Une flèche entre les deux yeux ? C'était sa sœur... Sa petite sœur qu'elle aurait du protéger mais qu'elle avait abandonnée depuis si longtemps. Non, elle était encore vivante, la demoiselle en était certaine. Il le fallait. Cette enfant ne méritait pas de mourir bien au contraire. Le visage d'Ombeline s'était un peu assombrit à ses pensées mais elle retrouva rapidement son sourire habituel, celui de façade qu'elle prenait toujours. »

What did you do... again ?

Stark est doux, attentionné. A l'image de son maître il prête patte forte aux blessés comme il peut, à sa façon. Par chance ( car ce n'est malheureusement pas le cas de tous) Ombéline lui rend l'appareil en passa sa fine main entre ses oreilles et son collier de cuir. Ce n'est pas un chat, mais il aurait sans doute eu le ronron facile si cela avait été le cas. Coussinets en éventails, queue battante et langue tirée, le chien du docteur n'a jamais eu autant d'attention d'autre personne que son maître après le divorce de ce dernier.

Un sourire décocher à l'intention d'Arkan, et celui ci redresse la tête vers son amie. Sa frimousse en douleur articulaire avait presque disparu. Ce sourire, était pour le docteur, sans doute la meilleure récompense qu'il pouvait espéré dans ce monde où tout s'effondre au moindre faux pas. Elle assure dans un grognement, que Arkan sait maintenant inoffensif, et enchaîne avec une possible sortie concernant des médicaments. Il écarquille les yeux sous l'offre et croise les bras sur son torse, bombant se dernier d'une petite pointe de fierté non dissimulé.

▬ Je préférais t'accompagner si c'est le cas, j'ai bien une petite liste de course en tête. Bras de nouveau délié, Arkan fait balancer ses mains et son buste en reflex italien. Peut-être qu'un ancêtre européen a eu raison de ses quelques mimiques. Il pointe dans un couloir, comme si Ombéline était doué d'une vision capable de voir à travers les murs, une chambre toute particulière où logé une jeune femme asthmatique. J'ai des médicaments précis a prescrire.

Le Doc' observe alors sa patiente se tenir l'épaule. Le coup était encore frais. Il hésite a lui donner des cachets, un petit quelque chose contre la douleur et les muscles tirés, mais Arkan se dit que Line est forte, tenace et que même si il lui proposerait quoi que se soit, elle refuserait en fronçant le nez. Elle serait sans doute prête a griffer pour repousser le brave homme qui n'avait qu'une seule chose en tête, l'aider du mieux qu'il pouvait.

Soudainement la question tant redouté s'échappe de ses lèvres rosées. Une syllabe. Des paroles pleines de curiosité qui crispe la montagne de vigueur de monsieur Highman. Même Stark, sur le côté, l'observe la tête penchée, sentant que quelque chose ne va pas. Parler du passé était dans son sens régresser... partir en arrière, revenir sur des traces déjà sèches... En gros, Arkan n'avait pas envie d'en parler, ni même d'y penser. Il se frotte le nez du pouce, un tic particulier qui cherche à fuir, à tenter de changer de sujet, à l’atténuer d'une façon où d'une autre.

▬ Une famille, mon job, mon chien. Rien de plus, rien de moins.

En voilà une façon d’expédier une conversation. Arkan connaît Ombéline, il connaît son caractère, sa façon de ne jamais Ô grand jamais lâcher le morceau. Elle rebondissait sur tout ce quon pouvait lui dire et il fallait être franc, il n'y avait aucune chance pour que Arkan ne s'en sorte avec cette petite phrase craché de stresse.

▬ Et toi ?

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So... I've a problem...

« Ombeline continuait de masser son épaule de moins en moins douloureuse. Elle regardait les affaires du doc d'un œil distrait qui ressemblait plus à de la curiosité simple plutôt qu'à farfouiller mal intentionnellement. La jeune femme soupira longuement en entendant la réponse qui était bien évidemment logique sur sa futur sortie à l'hôpital. Elle le regarda de ses beaux yeux et haussa les épaules, retenant une grimace, elle n'aurait pas du faire ça...

-Non, on a besoin de toi ici et je ne veux surtout pas que tu risques inutilement ta vie. Toute seule je pourrais presque passer inaperçue.

« Enfin si on oublie qu'elle est parfois un peu bourrine. Elle lui fit un beau sourire avant de se lever et de venir caresser Stark, laissant son épaule collée contre son ventre pour tenter de reposer un peu ses muscles endoloris. Elle allait également avoir une belle bosse sur la tête ainsi qu'un bleu sur le bras due à la clanche de la porte.

-De plus, tu m'écriras, je prendrais de toute façon je risque de prendre tout ce que je pourrais.

« Elle fouilla dans sa poche avec un léger sourire et donna un petit gâteau pour chien à l'animal. A chaque foi qu'elle revenait de l'extérieur, la jeune femme ramenait toujours un cadeau pour le toutou si intelligent d'Arkan. C'était une sorte de rituel et même si cela se passait mal, elle trouvait toujours quelque chose, c'était un peu magique. Elle adorait le berger allemand ainsi que les enfants mais sa préférence restait toujours pour Stark.

-Tu es toujours aussi expansif là dessus. Bah... Qui pourrait t'en vouloir ? Moi ? PDG d'une boite d'armement militaire et... Rien d'autre en fait. On peut pas dire que ma vie fut riche en souvenir et rebondissement.

« La demoiselle haussa les épaules nullement affectée par cela et omettant bien entendu de parler de sa petite sœur. Elle devait avoir à peine seize ans maintenant et elle était peut être encore de ce monde mais Ombeline ne pouvait se permettre de partir la chercher. Pour quelle raison ? Pour le camp. Cependant, si les choses allaient mal, elle quitterait ces lieux sans se retourner, espérant juste quelque part qu'une certaine personne la suivrait. »

-Merci pour l'épaule. Je peux t'aider en quelque chose ?

What did you do... again ?

Ah les femmes. Après l’épidémie elles avaient eu comme, une poussée de responsabilité. Un tant soit peu plus forte que les hommes, certaines, refusant de mettre mains à la patte s'étaient armé d'armes lourdes et combattaient, jour et nuit, protégeant le camp de ces rôdeurs. Il y avait de quoi être fier, de quoi applaudir, vraiment. Mais au fond de toi tu sens une petite malice bien à elles. Dominer, commander, faire ce qu'elles ont envie n'a jamais était aussi vrai... Pas que tu préférerais voir Line' en cuisine, mon dieu non ! Mais qu'elle te mette sur la touche, ça par contre, s'était irritant. Bras croisés, légèrement aigris, tu la fixe d'un regard si exacerbé qu'elle serait obligée rehausser un sourcil pour affiché sa surprise. Qu'on est besoin de toi ici est une chose, mais que d'autres se sacrifient pour quelques médicaments que tu as toi même demandé n'était pas acceptable.

▬ Tu peux me croire, si j'ai envie de venir, je viendrais que tu ne le veuilles ou non.

Elle avait beau insister tu ne reviendrais pas sur tes paroles. Trop têtu, et assez réfléchis pour savoir que ta décision n'était pas on plus loué a l’égoïsme et qu'il te semblait tout à fait logique et normal que ça soit toi qui risque ta vie pour tes patients et pas le contraire. De plus tu n'étais pas seul. Penchant légèrement le regard vers le bas tu regardes ton chien avec un sourire attendrie. Stark était fort aussi, intelligent et tout à fait obéissant. Il n'y avait rien a craindre mais beaucoup de membres du refuge en faisaient tout un foin.

Il fallait penser positivement, comme le faite que tu pensais encore que ton fils et ton ex-femme étaient en vie. Parfois, dans tes rêves, il t'arrivais de les voir vivre leur vie comme si de rien n'était, souriant, presque présent, tu lorgnais de tes yeux verts les dessins de ton fils. Qu'il était doué celui là... Un soupire en souvenir perdu et tu reviens a toi.

Tu continue de regarder Ombéline dans les yeux qui sortit de sa poche une friandise pour Stark. Elle ne changera donc jamais. Le berger-allemand, connaissant l'odeur par cœur se mit a fouetter l'air de sa queue et vient gentiment prendre le gâteau entre ses crocs de devant avant de repartir dans son panier. Lovait au milieu de jouets mâchouillés trouvaient sur le chemin, il grignotait son cadeau à pleine dents.

Tu finis par hausser un sourcil a ton tour, quelque peut surpris. Une femme, PDG, sans famille ? Tu ne connaissais pas son âge pour ne lui avoir jamais directement demandé mais elle semblait avoir une trentaine d'années tout au plus. Pas d'enfant pour une jeune femme aussi haut placé. Peut-être était-elle veuve et dans ce cas tu referais ne même pas poser la question ni même développer le sujet.

Puis un bip se mit a raisonner dans la salle, faisant décoller ton dos du mur. Déjà ? Tu avais perdu le sens des heures depuis que tes nuits étaient courtes. T’étirant de tout son long, faisant craquer à nouveau muscle et tendons, tu te penches pour farfouiller dans tes trousses une seringue ainsi que qu'un flacon' presque vide. Tu demandes bien d'un voix calme a Stark de ne pas bouger et reporte ton attention sur la jeune limier. Tapotant la seringue tu t'approches de l'entrée de tes appartements.

▬ Il s'avère que oui. Je dois allais faire une piqûre a un jeune orphelin et dieu sait qu'il n'aime pas ça. Je vais avoir besoin de toi pour le tenir en place, j'ai besoin de lui en faire au moins deux... Son état s'est amélioré depuis la dernière fois, même si j'ignore encore ce qu'il couve.

Tu sors donc prenant bien le temps de fermer derrière toi sans rien oublier et fais signe a Ombéline de te suivre jusqu'à la chambre du fameux mais turbulent jeune garçon.
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So... I've a problem...

« La demoiselle regarda attentivement le docteur et hocha simplement la tête en entendant sa réponse. Elle savait très bien qu'elle n'empêcherait pas le moins du monde cet ancien policier de venir avec elle. Et quelque part, ça rassurait Ombeline. Mais elle ne le dirait pas, trop fière la demoiselle. Bien trop fière. La belle avait confiance en cet homme qu'elle ne connaissait que depuis quelques temps mais, l'avantage d'une apocalypse, c'était qu'on voyait réellement la valeur morale et physique des personnes.

-Ok, tu viendras de toute façon je me doutais que je n'aurais pas pu t'en empêcher.

« L'ancienne directrice détourna les yeux pour fixer Stark qui semblait très heureux du cadeau qu'elle lui avait fait. Ce chien était d'une intelligence rare et c'était pour cela aussi qu'elle aimait bien ce berger allemand. Elle sourit tendrement en continuant de le regarder avant de reporter son attention sur le docteur en entendant un bip étrange, comme un réveil. La jeune femme se releva et se dirigea vers la pote, pas très rassurée en voyant l'aiguille, elle non plus n'aimait pas trop les piqûres.

-Il a quoi ? J'avoue que les piqûres, si je peux les éviter également...

« Elle fit une moue boudeuse en attendant son ami, il prenait énormément de précaution avec tous les médicaments qu'il possédait. En même temps, il avait raison, on ne savait jamais ce qui pouvait se passer. Ombeline s'étira une nouvelle foi en se dirigeant vers la porte de la chambre du patient du docteur. Le pauvre gosse était franchement mal en point dans son lit et pâle comme un linge. Elle lui caressa le front simplement avant de maintenir ses épaules sur le lit.

-Si tu ne bouges pas trop, ça passera vite, regarde moi, il est pas intéressant, Arkan tu sais !

« Ombeline fit un clin d'oeil au docteur pour lui montrer qu'elle voulait juste détourner l'attention de l'orphelin, elle se mit à parler avec lui simplement, parlant des jeux vidéos d'avant, demandant s'il aimait le sport et s'il en faisait. Elle était d'un calme olympien avec les gosses, se disant que si on pouvait encore conserver l'enfance de certains, il vallait mieux leur préserver. Ce monde n'était pas fait pour eux... »

What did you do... again ?

Rejoindre la chambre de l'orphelin se fit en un claquement de doigts. On te salua d'un sourire, certain enfants cherchaient Stark du regard, et sans le voir retournèrent, tête basse, à leur occupation. Sacoche autour de la taille et ton air confiant sur la frimousse imposé une certaine autorité. Tu n'étais pas le chef ici et pourtant, on avait belle envie de te parler, de te faire confiance de mettre sur tes épaules la vie de tel ou tel individus. Tu en étais conscient et touché, mais cette même confiance te faisait peur. Si l'un de tes patients devaient mourir, si ô grand jamais tu venais a perdre la vie de l'un d'eux, sans même le connaître, tu sentirais l'une de tes plus grandes hontes. Entre perdre un homme sur le terrain et perdre un enfant ou une jeune femme étaient deux choses bien différentes. Même si l'un n'était pas plus important que l'autre, car dieu sait qu'une vie reste une vie, l'impacte moral était bel et bien différant.

Ayant expliquer a Line les problèmes de ce garçon, elle accepta de te suivre. Docile, bien que grimaçante vis à vis de la seringue, tu l'as remercie d'un sourire dont tu as le secret. Arrivé dans la chambre, tu hoche la tête à l'intention de la demoiselle qui s'occupe du garçon et attrape une chaise rafistolée pour s’asseoir près du lit. Pâle comme du linge, tu t’inquiètes. La fièvre est revenu. En réalité le jeune garçon avait été mordu par un rôdeur, recueillis, tu lui avais amputé la jambe. Le moignon était encore en pleine cicatrisation mais le petit était fort puis que n'étant pas très docile. Éveillé, les yeux rouges de fatigues et de douleurs, le garçon n'a d'yeux que pour Ombéline. Tu prends sa température qui étrangement, avait bien baissé. Tant mieux.

La limier fait son travail a merveille et discrètement tu sors ta seringue. Silencieux et véloce, les deux piqûres se font en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire. Était-ce la présence de la jeune femme qui l'apaisé ainsi ou son mal qui lui avait enfin comprendre que tout ceci était pour son bien ? Peut-importe. Le plus important résidé dans le faite qu'il se rétablissait doucement. Te redressant, faisant signe a la femme qui en prenait soin de lui de se rapprocher. Observant Line' et le jeune garçon, tu chuchotes à l'intention de la brunette tremblotante.

▬ Il est fort, je pense qu'il ira bien mieux d'ici quelques jours. Ménagez le, forcez le à manger même si il ne veut pas et surtout, tentez de le faire rire malgré la douleur. Les souvenirs en seront toujours meilleurs.

Ce n'était pas sa mère, loin de là, juste une jeune femme qui s'était simplement entiché de ce petit bout d'homme frêle et blessé. C'est elle qui s'était porté volontaire pour participer à l’opération qui fut fort douloureuse. Elle t'avais d'ailleurs avouer entre quatre pleure qu'elle ne pouvait pas avoir d'enfant, et que ce petit, désormais, elle le voyait comme son unique et précieux fils. Certain trouvait du bonheur dans le malheurs des autres. Elle te remercie encore et revient au chevet du garçonnet. Bras croisés près de la porte tu fais signe a Ombéline de te rejoindre.

▬ J'ignorais que tu avais autant de tacts avec les enfants.

Tu fais mine d'applaudir silencieusement, plutôt impressionnais.

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So... I've a problem...

« Pauvre garçon. Ombeline lui souriait tranquillement, caressait doucement le front de l'enfant en continuant de parler avec lui. Ses cheveux de jais tombaient un peu sur le visage du garçon qui ne semblait pas plus que cela dérangé. Il la fixait avec des yeux brillants. Même si la jeune femme parlait peu avec les enfants, chaque soir, quand tout le monde dormait, elle rentrait dans le dortoire des mômes et leur racontait une histoire. C'était souvent celle d'un livre qu'elle réccupérait ou parfois quelques lignes qu'elle inventait, aimant tellement voir les yeux brillants des enfants.

« Une foi la seringue vide et lorsqu'Arkan se leva pour aller parler avec la demoiselle, Ombeline s'assit sur le lit et continait de parler avec l'enfant. Elle lui montrait des signes, lui racontait parfois ses aventures dehors et même, elle lui expliquait ses cicatrices avec des histoires de dragons. L'enfant n'y croyait pas réellement mais cela lui faisait du bien et c'était suffisant pour la limier. Elle finit par se lever, déposer un baiser sur le front du garçon et par faire un clin d'oeil aux autres, leur disant implicitement 'à ce soir'.

« La jeune femme finit par rejoindre son ami le docteur et elle sortit du dortoire des enfants pour laisser le garçon se reposer. Son sourire s'éteignit un peu puisque les enfants n'étaient plus là. Elle aurait aimé faire tellement plus pour eux mais elle ne pouvait pas malheureusement. Cependant, entendre leur rire dans le camp faisait un bien fou à tout le monde, adulte comme gamins. Elle haussa un sourcil en entendant la phrase d'Arkan et sourit simplement, comme lorsqu'elle était devant les bambins.

-Ils ne méritent pas qu'on leur vole leur enfance même si dehors c'est la fin du monde. Rien que de voir leur sourire, d'entendre leur rire, moi ça me boost pour continuer ce que je fais et surtout juste continuer à espérer pour l'avenir.

« Elle haussa les épaules, Ombeline avait toujours gardé ça pour elle, au fond de son âme alors le déballer à quelqu'un lui paraissait ridicule. Elle soupira et se dirigea vers une table éloignée des autres, invitant le doc à la suivre s'il en avait envie. Elle s'assit sur une chaise miteuse et se mit à jouer avec une paille qui se trouvait sur le meuble avant qu'ils n'arrivent. »

-Je ne suis pas aussi froide et inssensible que les gens le pensent. Je préfère juste ne pas le montrer.

» What's up doc ? (arkan)
» hear me roar (arkan)
» (arkan + aaron) you lost me.

So.. I've a problem doc ▬ [PV Arkan]

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