Certains souvenirs ne s’effacent pas. Ils restent dans votre mémoire, ancrés, et ne disparaissent jamais. Laura aimait à se dire que ce n’était seulement le cas que pour les bons moments que l’on passait. Mais elle savait bien que ce n’était pas le cas. Pourtant, elle, ne souhaitait garder que les meilleurs, chassant de son esprit toute pensée négative. Elle faisait surtout cela pour les souvenirs qui concernait sa défunte mère. Elle ne conservait que les instants magiques et joyeux, et elle oubliait cette saloperie de cancer qui avait détruit la femme la plus généreuse qui pouvait exister sur cette terre. Assise sur la terrassa d’un café à New York, Laura observait des enfants qui jouaient non loin, un sourire au visage. Cette vision lui rappela l’époque où elle suivait sa grande sœur de partout, des étincelles d’admiration dans le regard. Cécile, l’air boudeur et les bras croisés suppliait monsieur crossburry de la laisser tranquille. Laura derrière elle, jouait de son regard larmoyant pour plaider la cause inverse : pouvoir jouer avec sa sœur et ses amis. Elle adorait être au milieu e ces « grands » comme elle les appelait, puisqu’ils prenaient tous soin d’elle, et ça lui plaisait.
« Cécile, pas la peine de faire cette tête. Si tu veux aller jouer avec tes amis, tu n’as pas le choix. Tu prends ta sœur avec toi ! » Un sourire victorieux s’afficha sur le visage de Laura tandis que sa sœur s’exclama :
« Mais c’est un bébé ! » Laura, les poings serrés et les sourcis froncés riposta :
«Eh, je suis pas un bébé! J’ai six ans! » La petite fille accompagna ses paroles de ses mains pour lever six doigts fièrement. Cécile poussa un soupir, et Laura savait qu’elle avait gagné.
« Bon d’accord… » Elle poussa alors un cri de joie et elle attrapa la main de sa sœur pour se diriger vers le parc en courant. Une fois arrivées,Cécile s’éloigne de Laura pour rejoindre ses amis, et Laura les reconnaît, même si elle ne se souvient pas de tous les prénoms, elle repère Juliet, Graham et Lincoln, ses trois préférés. Juliet parce qu’elle est toujours gentille avec elle, Graham parce qu’elle en est secrètement amoureuse et Lincoln, parce qu’elle sait que sa sœur en est secrètement amoureuse, mais elle dit rien.
« Tu es venue avec Laura ? » Charlie reconnaît alors la voix de Juliet qui la tire de sa rêverie destinée à Graham, et la petite fille sourit à l’amie de sa sœur, timide. C’est alors avec plaisir que la fillette prend la main que lui tend Juliet.
« Viens Laura. On allait se faire un cache-cache. » Et les trois petites filles s’en vont alors, parties pour jouer toute une après-midi comme elles savaient si bien le faire. De retour à la réalité, interrompue par la serveuse du café.
Wade était un de ces garçons comme on en voit souvent dans les lycées américains. Très beau, sûr de lui et jouant avec les filles et leurs sentiments comme on joue avec des poupées. Les règles au lycée étaient simples, et Laura en avait instauré une seule et unique :
« Vous pouvez vous en prendre à qui vous voulez dans ce lycée, ça m’est complètement égal, mais vous ne vous en prenez pas à ce groupe-là. Compris ? » Pointant son doigt sur Cécile, Juliet, Graham, Lincoln etc. Laura mettait un point d’honneur à ce qu’on ne touche pas à sa sœur et ses amis, parce que même si elle avait ce côté garce, elle n’en aimait pas moins sa sœur et ses amis pour autant, ils étaient tous présents dans leurs vies. Toutes les filles à qui elle s’adressait hochèrent la tête sans un mot et Laura continua son chemin à travers les couloirs du lycée, suivie de ses soi-disant amies. Une seule pouvait avoir ce qualificatif, et elle se trouvait à ses côtés, et non derrière elle : Mads. La jeune fille avait toujours eu une place importante dans la vie de Laura, et ce, depuis le jardin d’enfants où elles s’étaient rencontrées. Mais un groupe d’adolescents leurs fit barrage. Haussant un sourcil, Laura les dévisagea de haut en bas puis de bas en haut.
« Qu’est-ce qu’il se passe, tu trouves plus ton chemin jusqu’au stade de foot ? » Un sourire ironique sur le visage, ce dernier s’approche un peu plus de la jolie brune qui resta statique.
« Laura, le jour où tu accepteras que tu m’aimes, appelle moi. » Faisant mine d’être dégoutée, Charlie chuchota à l’oreille du prénommé Wade :
« Plutôt finir vieille avec des centaines de chats plutôt que d’accepter un rendez-vous avec toi. » Elle lui fit ensuite un sourire aussi faux que ce qu’elle venait de lui chuchoter à l’oreille et s’éloigna sous le regard de l’équipe de football du lycée. En réalité, elle craquait sur lui, mais plutôt louper sa chance que d’avouer quoique ce soit. Seule Mads était au courant, sans même que Laura lui ait dit quoique ce soit.
« Quand est-ce que tu avoueras que tu es complètement folle de lui Laura. A force de le faire tourner en bourrique, tu vas finir par le perdre. » Et après un regard entendu échangé, les deux meilleures amies entrèrent en classe d’histoire, pour deux longues heures ennuyeuses et ponctuées de remontrances du professeur pour bavardages incessants.
Ce n’est que quelques années plus tard, lorsqu’on lui appris que sa mère était en rémission, que Laura s’autorisa enfin à être un peu plus heureuse et à devenir une personne meilleure, au grand soulagement de son père et de sa sœur, qui la supportait le plus, sa mère ne remarquait pas tellement les dégâts que sa maladie avait causé sur sa petite fille parce que même en étant devenue une garce manipulatrice, elle ne souhaitait en aucun cas infliger ça à sa mère. Sans compter sur le fait qu’elle redevint à nouveau la jeune fille généreuse et aimante qu’elle avait toujours été, elle accepta en plus de s’avouer à elle-même qu’elle était vraiment amoureuse de Wade. Prenant son courage à deux mains, elle lui envoya un message pour lui donner rendez-vous dans un endroit discret.
« Écoute Wade, je sais que tu joues énormément avec les filles, tu peux avoir n’importe quelle d’entre elles dans ton lit quand tu veux, alors je me dis que peut-être, tu ne t’intéresses à moi que parce que je suis une des rares qui résiste. » Baissant le regard, Laura n’osait pas affronter le regard de celui qu’elle aimait, de peur d’être blessée.
« Laura, peut-être que j’aime ce côté rebelle de toi, je ne te le cache pas. Mais ce n’est pas seulement ça, c’est ta manière de sourire quand tu comprends quelque chose, tes fossettes quand tu te mets à rire aux éclats, ta manière de m’appeler Hillington, si tu acceptes de me donner une chance, je te promets de te montrer qu’à mes yeux, tu n’es pas comme toutes ces filles. » Et sans même ajouter un mot, Laura se laissa faire pour la première fois lorsque Wade approcha ses lèvres des siennes. Depuis ce jour-là, ils formèrent l’un des couples emblématiques du lycée, et malgré des hauts et des bas, rien ni personne n’arriva à les séparer.
Trois années avaient passées depuis ce premier baiser, et Laura et Wade étaient plus heureux que jamais. Mais aujourd’hui était un jour spécial puisque Laura avait reçu les réponses des universités pour lesquelles elle avait postulé. Et si UCLA était en tête de liste, quand elle vit qu’elle et sa sœur avaient la possibilité de se retrouver ensemble à New York, la jeune fille n’hésita pas une seule seconde à faire des concessions pour sortir sa grande sœur du chagrin que cette enflure de Lincoln avait causé.
« Cécile ! Sors de ce lit ! » s’exclama Laura en entrant dans la chambre de sa sœur, Juliet sur ses talons. Alors que Laura s’occupait d’aller tirer les rideaux de la chambre pour faire pénétrer la lumière, Juliet s’occupa de tirer la couette et se jeta sur le lit.
« Cécile, t’es ma sœur, et je t’aime. Mais franchement, ça pue le phoque ici. Va prendre une douche ! » Et alors que Cécile leva la tête pour jeter un regard noir à sa sœur et lui tirer la langue, Laura s’occupa de sortir une tenue convenable à sa sœur.
« Mon frère est un crétin, certes. Mais toi, pourquoi tu restes encore au lit ? » La boudeuse attrapa son oreiller et le posa sur sa tête en signe de protestation. Laura vint à son tour poser ses fesses sur le lit de sa grande sœur.
« Je t’emmène déjeuner avec Juliet, on a quelque chose à fêter. Et je pense que ce truc va peut-être te sortir de ton cocon. » « Quoi ? » marmonna Cécile, sans même lever la tête.
« Tu te souviens de cette année que tu voulais passer à enseigner à des enfants handicapés. » « Je te rappelle que j’ai été refusé ! » soupira-t-elle. Laura tira alors l’oreiller et posa une feuille sur le visage de sa sœur.
« Oui, mais un autre institut t’a accepté. Mais pas ici. A Boston. » Cécile daigna enfin lever la tête et se releva alors sur son lit pour lire le courrier en question.
« Mais je vais pas partir toute seule. » Juliet prit alors la parole.
« Et pourquoi pas ? Je sais que mon frère t’a fait souffrir. Prendre du recul te fera du bien. » « Si seulement je comprenais pourquoi.. » Laura attrapa alors la main de sa sœur.
« D’où le fait que nous avons une bonne nouvelle à fêter. Tu ne partirais pas toute seule. Juliet à été accepté à l'université là-bas. »Aujourd’hui, sa sœur se mariait, et Laura était rentrée de new york spécialement pour l’occasion, ce qui lui donnait en plus une chance de voir Wade un peu plus que prévu. Généralement, ils ne se voyaient que lors des vacances, lui étant resté à Seattle pour intégrer l’armée, son rêve depuis tout petit. Leur couple ne s’essoufflait pas pour autant, au contraire, les retrouvailles n’en étaient que plus intenses et il était bien évidemment présent au mariage de Cécile, il faisait partie de la famille désormais, en couple avec Laura depuis de longues années. Charlie pénétra dans la chambre de jeune fille de sa sœur, se remémorant quelques souvenirs au passage. Sous le choc de l’émotion, Laura se jeta dans les bras de sa sœur, se promettant de ne pas pleurer.
« Tu es la plus belle des mariées ! » Cécile lui rendit son sourire, tandis que Laura déposa un énorme baiser sur sa joue. Cécile avait décidé de célébrer le mariage simplement, dans le jardin de ses parents, en petit comité.
« Tu n’es pas mal non plus en demoiselle d’honneur ! » Laura sourit et tourna sur elle-même pour montrer comme la robe lui allait bien.
« Pas autant que toi ! » Laura fit un demi-tour sur elle-même et laissa entrer Juliet, qui à son tour fit un tour sur elle-même.
« Je te promets Cécile, qu’on ne te volera pas la vedette aujourd’hui. » ajouta-t-elle en riant.
« Arrêtez de vous mettre en compétition, les filles. C’est pas très joli pour des demoiselles d’honneur. » Toutes les trois partirent alors dans un fou rire et la journée continua dans la bonne humeur, toute la famille et les amis étaient réunis. Alors que Laura dansait un slow avec son petit-ami, celui-ci lui annonça une plutôt bonne nouvelle en soi.
« J’ai enfin été accepté dans l’armée. » La jeune femme sourit alors, même si quelque part, elle était morte d’inquiétude.
« Je suis fière de toi chéri, je savais que tu y arriverais. » Après avoir déposé un baiser sur les lèvres de son petit-ami, ce dernier ajouta.
« Je dois partir avec le régiment dans une semaine. » Un silence s’imposa.
« Je reviendrais dans six mois. » A ce moment-là, la jeune femme ne put alors cacher sa tristesse.
« J’ai peur.. » « Je.. Il faut que je te parle de quelques choses.. mais pas aujourd'hui » Le mariage se passa parfaitement et ce qu'elle redoutait tant arriva. Wade lui annonça que la distance avait fait défaut à leur relation et qu'il rompait.
APOCALYPSE. Se cacher de cet enfer. C’était le premier réflexe humain qu’eut Laura. Elle essaya de trouver refuge dans des ruelles étroites avant de s’intéresser aux toits des immeubles. Elle attendit que la nuit passe et que la panique des premières heures se dissipe. Laura a vecu seule pendant un certain temps, se cachant dans des maisons abandonnées, se nourrissant comme elle pouvait. Elle a trouvait des armes et n'hésite pas à s'en servir, sur les zombies comme sur les humains, car certains d'entre eux cherche à tuer les hommes, les embarquer. Laura s'est presque faite enlever par l'un d'entre eux. Mais elle a très rapidement trouvé du monde vers lesquelles se tournées et est désormais au refuge, avec sa soeur Cécile. Elle ne sait pas vraiment ce que sont devenus les autres membres de sa famille, le mari de Cécile, Juliet ou même Wade. Elle déteste y pensés.
pseudo ou prénom
votre pays + suisse.
fréquence de connexion + 4-5/7.
où as-tu découvert le forum + mon ami bazzart.
si quelque chose te dérange, on veut savoir : + rien me dérange(sauf l'étiquette de mon short, mais c'est un autre débat).
sors-tu de ta petite cervelle + (x) je suis fabriqué made in mon imagination
pour rentrer le mot de passe, non c'est une blague +24 laura WALKER
maintenant tu peux te lâcher tout est permis +
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